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viernes 22 noviembre 2024



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Le batel, dernier survivant


Le batel a été le plus petit bateau des embarcations de pêche de la côte basque. Possédant trois ou quatre bancs de nage, il a ser-vi à un nombre infini de tâches. C’est l’embarcation privée du pêcheur, qui lui permettait de continuer à pêcher dans les eaux proches du port alors que les chaloupes ne pouvaient sortir en mer pour quelque raison. Elle portait généralement un seul mât; cependant, dans certains cas, on l’a vu imiter la double mâture des grandes chaloupes. Dans la première partie du XXe siècle, on l’adopte comme embarcation de loisirs dans les localités touristiques de la côte. Au milieu du siècle, on abandonne définitivement l’usage de la voile et le bateau commence à épouser des formes plus favorables à la propulsion à l’aviron. Depuis quelques années, on a pu constater un intérêt croissant dans la baie de San Sebastian pour ce type d’embarcation. Un regain d’intérêt qui a permis de renouer avec la tradition de la voile sur plusieurs des batels traditionnels encore en état de naviguer.

Batel avec la voile au tiers.
Batel avec la voile au tiers. © José Lopez
Réplique de batel du XIXe siècle en construction au Centre
Ontziola de Recherche et de Construction d’Embarcations Traditionnelles,
à Pasaia. Cette embarcation est en cours de construction
dans le cadre d’un programme de sauvegarde et d’inventaire typologique
des embarcations basques.
Réplique de batel du XIXe siècle en construction au Centre Ontziola de Recherche et de Construction d’Embarcations Traditionnelles, à Pasaia. Cette embarcation est en cours de construction dans le cadre d’un programme de sauvegarde et d’inventaire typologique des embarcations basques. © José Lopez

La collection Mutiozabal comprend plusieurs plans de batel,
de la fin du XVIIIe au début du XXe siècles. Grâce à ces plans,
nous connaissons mieux leurs caractéristiques et l’évolution enregistrée
pendant cette période.
La collection Mutiozabal comprend plusieurs plans de batel, de la fin du XVIIIe au début du XXe siècles. Grâce à ces plans, nous connaissons mieux leurs caractéristiques et l’évolution enregistrée pendant cette période. © José Lopez

Atelier de la famille Gozategi à Orio. Jose Manuel chauffe les
virures à la vapeur de la chaudière. Il s’agit du dernier batel construit
par des charpentiers de marine. Il fut réalisé pour le compte
du Untzi Museoa (le Musée Naval) de la Députation Forale de
Gipuzkoa, à partir de gabarits d’un vieux gréement d’Orio.
Atelier de la famille Gozategi à Orio. Jose Manuel chauffe les virures à la vapeur de la chaudière. Il s’agit du dernier batel construit par des charpentiers de marine. Il fut réalisé pour le compte du Untzi Museoa (le Musée Naval) de la Députation Forale de Gipuzkoa, à partir de gabarits d’un vieux gréement d’Orio. © José Lopez

Grâce au dévouement de personnes particulièrement réceptives
à l’identité maritime, on a conservé les batels traditionnels en bois.
Ces embarcations sont réservées aujourd’hui à la pêche sportive ainsi
qu’au plaisir de la découverte et du contact avec le milieu marin.
Grâce au dévouement de personnes particulièrement réceptives à l’identité maritime, on a conservé les batels traditionnels en bois. Ces embarcations sont réservées aujourd’hui à la pêche sportive ainsi qu’au plaisir de la découverte et du contact avec le milieu marin. © José Lopez
L’engouement suscité par cette petite embarcation dépasse les
limites du Pays basque; les membres de l’association bretonne le défi
du Traict ont construit en 2008 la première réplique d’un batel basque
du XIXe siècle, qu’ils baptisèrent Pasaia.
L’engouement suscité par cette petite embarcation dépasse les limites du Pays basque; les membres de l’association bretonne le défi du Traict ont construit en 2008 la première réplique d’un batel basque du XIXe siècle, qu’ils baptisèrent Pasaia. © José Lopez

L’engouement suscité par cette petite embarcation dépasse les
limites du Pays basque; les membres de l’association bretonne le défi
du Traict ont construit en 2008 la première réplique d’un batel basque
du XIXe siècle, qu’ils baptisèrent Pasaia.
L’engouement suscité par cette petite embarcation dépasse les limites du Pays basque; les membres de l’association bretonne le défi du Traict ont construit en 2008 la première réplique d’un batel basque du XIXe siècle, qu’ils baptisèrent Pasaia. © José Lopez
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